1. |
Les années-lumière
04:20
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Et soudain se trahit le printemps
L’air de rien a conquis l’air du temps
Tout évoque et pourtant rien n’est sens
Par ces chemins jonchés de romances
Deviennent sombres les années-lumière
Au fil du temps
J’épouse le firmament
Infirme amant sans éclair
Deviennent claires les zones d’ombre
Infiniment précaires
Les sentiments
Restent à l’abri du tonnerre
Et puis rien d’autre que la distance
L’astre fossile brille par son absence
Naviguent encore quelques résonances
Perceptibles en ce jour d’indolence
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2. |
Des lendemains
04:15
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Tout éveil effraye un peu
Toute trêve interrompue
Par le bruit du ciel
Tout exil ranime un feu
Revenir plus valeureux
Sous un autre règne
Il y en aura de fertiles
Souvent des lendemains
Il y en aura de futiles
Parfois des lendemains
Il y en aura et puis d’autres encore
Des lendemains
Tout revoir, ne rien attendre
Tant d’images si éloquentes
Se battent contre l’oubli
Tout savoir, ne rien connaître
Même l’orage semble incorrect
Derrière la fenêtre
Il y en aura de parfaits
Souvent des lendemains
Il y en aura d’anodins
Parfois des lendemains
Il y en aura et puis d’autres encore
Des lendemains
Il y en aura
Des lendemains
Il y en aura qui scintillent
Des lendemains
credits
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3. |
Affaires étrangères
03:03
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Les affaires étrangères
N’ont plus guère de mystères
Plus de ministère
A peine un monastère
Affaires étrangères
Oubli contemporain
Dossiers éternels
De tensions sans lendemain
Etrangères à l’ère
Qui se dessine au loin
Reliques ou cancer
Les affaires en poussière
Se perdent en chemin
N’est-ce pas une chance
Simplement d’être là ?
Ici commence
Juste le bon endroit
Pour vous et moi
Quelle étrange affaire
Pourtant si familière
Trancher l’ordinaire
Habitude passagère
L’affaire n’est plus à faire
L’erreur attend son heure
L’histoire se répète
Puisqu’il faut refaire
La route en arrière
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4. |
Nos pesanteurs
02:59
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Tant de paroles pour si peu de sens
Tant de décors pour si peu d’ambiance
Qu’avons nous fait de nos différences ?
Elles embrasaient nos jardins d’enfance
On se battait sans la moindre offense
Qu’avons nous fait de nos déficiences ?
Elles entamaient la frêle assurance
Dont on s’armait le temps d’une danse
Comme un reflet trop vrai
Pour être beau
Qu’avons nous fait de notre insolence ?
On en riait de ces remontrances
Qu’on oubliait avec tant d’aisance
Qu’avons nous fait de notre insouciance ?
Elle nous gardait de cette violence
Qui se glissait sous les apparences
Tant de paroles pour si peu de sens
Tant de babioles pour si peu d’ambiance
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5. |
D'un envers à l'autre
02:55
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D'un envers à l'autre
D'hier à demain
Je cherche en vain
La surface des choses
Ou leur fin
D'un envers à l'autre
Sous les parchemins
Les plus anciens
J'examine les ombres
Leurs confins
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6. |
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Je collectionne les connexions
J’entasse puis j’efface
Je vis ma dose d’émotions
En ouvrant les sas
Oui, j’affectionne les gens d’action
Et je flatte les as
Je caracole sur tout sillon
Parsemé de strass
Je cours après le temps
J’essouffle les perdants
En attendant la fin du monde
Il faut être le plus savant
De tous les candidats
Cacher le moindre sentiment
Qui enrayerait le pas
Il fait chérir ses relations
Avant qu’elles ne se lassent
Saisir la corde d’ascension
Avant qu’elle ne se casse
Je cours après le vent
J’étourdis les passants
En attendant la fin du monde
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7. |
Un être sans faille
04:20
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Souvent on le guette
Jamais on ne l’arrête près de soi
On interprète ses gestes
Comme un noblesse
Il se doit d’être sans faille
Il prend les traits de celle qui vous parle d’elle
Comme un livre
Il ressemble à celui qui, rien que pour autrui,
Livre de pleines batailles
Le sort s’achève
Rien qu’un simple mortel
Le sort s’acharne
Sur nous, simples fidèles
On voudrait le connaître
Lui dérober en traître son secret
Recréer peut-être l’aisance parfaite qu’on lui sait
Renaître sans faille
Et puis tout se brise un matin de crise
Plus de prise
La lumière s’épuise
La pierre se fragilise
Dans l’église d’un être sans faille
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orwell Nancy, France
Orwell lead by Jérôme Didelot attracted high praise in 2009 with their first UK release ‘Le génie humain’ with glowing reviews in Mojo, The Sunday Times, and The Express to name a few. Quite an achievement for an album sung almost exclusively in French and a reflection of Didelot’s immense talent for crafting that sophisticated intellectualized pop paralleled by the likes of the High Llamas. ... more
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