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L'archipel (2005)

by Orwell

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1.
Listen to the crowd Listen to this sound There’s a million voices talking to you Just like one If you can hear it Will you believe it? Get out of this town Run away from here There’s a million ashes flying around No one can breathe If you can hear it Will you believe it now? There’s no fun in your playground No color in your garden No laughter in your house There’s no light in your room No action in your moves No fiction in your mind Listen to the crowd Listen to this sound There’s a million ghosts looking at you They’re all around If you can hear it Will you believe it? Get out of this town Run away from here Everywhere it’s dust and bitterness No one can breathe If you can hear it Will you believe it now? There’s no fun in your playground No color in your garden No laughter in your house There’s no light in your room No action in your moves No fiction in your mind
2.
Quand vient le soir Tous mes déboires N’ont qu’un seul nom, le tien Pourtant je ne peux te voir Même à mille mètres sous terre Tu restes mon adversaire Tous tes visages Sont devant moi Les plus candides comme les plus vides De tout émoi Même privé d’eau et d’air Tu pollues mon atmosphère Sous un même toit Il n’y a pas de place Pour toi et moi Je vois en toi Une âme sans foi Cent fois à travers toi J’ai vu ce manège sans lois Même à mille mètres sous terre Tu restes mon adversaire Sous un même toit Il n’y a pas de place Pour toi et moi
3.
Mes ennemis sont muets De l’autre côté Le rival, inanimé De l’autre côté On pourrait y rencontrer De fragiles guerriers Et des sirènes qui dorment en paix On pourrait s’y réveiller Au terme d’un songe Qui durerait toute une année Les règles sont éphémères De l’autre côté Et les mystères, séculaires De l’autre côté
4.
Everywhere 03:04
Though I can’t help running on I’d like to stay a while Take a quiet walk in the park With someone I would care for But what I need is everywhere Every town is on my way What I need is everywhere Any house is my home Though I can’t stop taking trains I’d like to walk the land Spend the whole day holding the hand Of someone I would care for But what I need is everywhere Every town is on my way What I need is everywhere Any house is my home
5.
It’s only when I start to move That you become still Fading at full steam It’s only when I spiral down That you begin to rise Leaving me behind I’ll never need to hate you I’ll never need to blame you I only need to know that You’re happy where you are now It’s only when the day is over That you begin to shine Spreading the light On every fear I hide
6.
Interruption 02:33
7.
Evincés des avancées Ecartés des encarts Abandonnés sans les données Du problème, au hasard Effacés des façades et Des affiches d’un soir Recalés du calendrier Raturés des histoires Quand les envolées tournent court Les ailes jouent des tours Une hécatombe, un souffle court Nous attendent au détour… Désœuvrés des grands travaux Déplacés des palaces Déférés des référendums Dégagés des podiums
8.
It’s here and there But I can’t see it I can’t hold it for good It’s hidden there There in the backyard There in the back of my mind Everytime I approach it It vanishes in a smokescreen Everytime I think I can name it It disappears and I forget it It’s here and there But I can’t find it I can only leave it behind It’s hidden there There in the basement There at the bottom of my mind
9.
Monorail 03:57
On en faisait un duo sur le monorail Du haut des ponts nous filions Vers une bonne étoile Lentement glissant, sans escales On oubliait les ballons et les dirigeables Dans tous les sens ils partaient Caps improbables Nous, nous n’avions qu’un sillon On en faisait un tandem sur le monorail Tant de dilemmes effacés Autant de batailles Un seul tracé suffisait On en faisait une équipe sur le monorail Pics et vallées Avalés dans notre sillage Une destinée toute dessinée
10.
Chercher sans le savoir Ce qu'on ne trouve nulle part Invoquer sans fin Chercher sans le savoir Chaque clef de l'histoire Convoquer en vain Les absents que rien ne rassemble Suivre comme une ombre Un éclat auquel rien ne ressemble Ennemi sans le savoir Destiné aux bagarres Aux sales histoires Savant sans le savoir Avançant dans le noir Afin d'entrevoir Les absents que rien ne rassemble Suivre comme une ombre Un éclat auquel rien ne ressemble
11.
La remise 02:52
Sans autre bonheur Que dormir sans peur Sans autre malheur Que subir sans heurts Ces routes sont permises Mais tous les doutes mènent à la remise Pleine de nos hantises On remise Même si l’on s’épuise Sans autre saveur Que celle du leurre Sans autre couleur Que cette lueur Ces routes sont permises Mais tous les doutes mènent à la remise Pleine de nos hantises On remise Même si l’on s’épuise
12.
L'archipel 06:09
De l’archipel ne reste qu’une île Est-ce une mort ? De notre trêve, un souvenir Est-ce l’essor des remords ? De l’immortel ne reste qu’une fibre Est-ce un sort ? De la dentelle, à peine un fil Est-ce l’essor des discordes ? De nos brasiers ne reste qu’une flamme Est-ce une mort ? Un bout de terre que l’on réclame Haut et fort, désaccord…

about

released 25 April 2005

Recorded and arranged by Orwell
Mixed by Yann Arnaud
Mastered by Chab at Translab
Artwork by Olivier Godot

Recorded in Metz and Nancy (2004)

Except James Warren's voice recorded by Glenn Tommey (Bath / UK)
and Hugo's voice recorded in Nantes.

Thierry Bellia: bass, guitar
Jérôme Didelot: voices, bass, guitar, banjoline, glockenspiel
Alexandre Longo: Keyboards, backing vocals
Régis Nesti: drums
Alexandre Rabin: trombone

James Warren: voices on "Happy Where You Are" and "Here And There"
Hugo: backing vocals on "Les avancées"
Julien Lonchamp: backing vocals on "De l'autre côté", "Les avancées", Here And There" and "L'archipel
Anne Masson: viola
Clara Ragot: violin
Pascale Ramboarina: violin
Sarah Tanguy: cello
Jacques Tellitocci: vibraphone on "Mon adversaire" and "Here And There"
Anne-Gabrielle Matthieu: mandolin on "Mon adversaire" and "Interruption"
Stéphane Laurent: banjo/violin on "De l'autre côté"
Jérôme Kasca: oboe on "Les avancées" and "Sans le savoir"
Elise: handclaps on "De l'autre côté"

credits

released April 25, 2005

PRESSE :

L'intro pourrait être de Burgalat. Même utilisation des synthés analogiques et passion pour la pop des sixties. Puis la voix de Jérôme Didelot distingue le quintet nancéien du patron du label Tricatel. Deux ans après son premier album Des lendemains, Orwell poursuit sur la lancée de ses musiques semblant dessiner la course d'un cerf-volant. Choeurs et contre-chants aériens, un peu Beach Boys, rythmique franche et arrangements de cordes servent des mélodies au poil ¬ les textes, se partageant entre l'anglais et le français, même s'ils ne déparent pas, sont en revanche plus secondaires. Et James Warren, chanteur des Korgis (Everybody's Got To Learn Sometimes) vient prêter main forte sur deux morceaux. Pas mal, non ?

Ludovic Perrin – Libération - mai 2005



Loin de la nouvelle chanson française pour trentenaires dépressifs, le trio a décidé de jouer la carte de la douceur pop. Au programme donc de ce deuxième album : une série de mélodies luxuriantes avec chœurs en cascade et arrangements ultra sophistiqués. Subtil et rafraîchissant.

Ubik – France 5 - avril 2005




Orwell revient sous les feux de la rampe, les flight case chargés de nouvelles mélodies. Le groupe originaire de Nancy nous livre une belle production pop acidulée aussi raffinée que populaire. Dans cette aventure Orwell a entraîné Yann Arnaud, déjà responsable du mixage des disques de Syd Matters, Avril ou Cocosuma, et aussi ingénieur du son sur les dernières productions de Air. A l’image de l’écrivain, le groupe sévit également hors de France. Le Japon, l’Angleterre l’Amérique du Nord ou la Thaïlande sont des pays qui accueillent Orwell et qui distribuent sa musique. Depuis plus de 5 ans Orwell avance, évolue musicalement et graphiquement. Les 5 nancéiens sillonnent le monde sans complexes et défendent leur identité sonore même chez les anglo-saxons. Comme le titre de leur chanson Everywhere, Orwell affiche des ambitions artistiques intéressantes et nécessaires pour conquérir le monde.

Benjamin Brégeaut – Nouvelle Vague – avril 2005




Les Nancéiens pop d’Orwell reviennent deux ans après leur formidable Des Lendemains avec un nouvel album dans les bacs le 25 avril. Intitulé L’Archipel, ce deuxième album confectionné avec amour a reçu la visite surprise de deux vétérans de la musique : Hugo –qui avait sorti un album chez Crammed, La Formule, en 95 – et le chanteur des mythiques Korgis, James Warren.

Les Inrocks.com – avril 2005



Production léchée, arrangements de cordes, cuivres classes, pianos carillonants, harmonies vocales dignes de Beach Boys à la française : la pop des Nancéiens Orwell rêve de grands espaces. Dommage qu'en France l'on ne puisse pratiquer le cruising, cet art un peu primaire qui consiste à prendre une voiture et rouler pendant des milliers de kilomètres avec le desert à gauche, le désert à droite, le ciel devant et des motels tous les cent kilomètres pour faire un dodo bien mérité. Remarquez Orwell s'exporte aussi très bien au Japon (le titre de cet album sonne comme un appel du pied), archipel réputé pour son exiguité, mais où l'on peut voyager en monorail. Ce qui plait aux Nippons est sans doute ce qui chavire également notre oreille hexagonale : une idée du bon goût un poil grandiloquente, dans la lignée des chanteurs en O (Gilbert O Sullivan, interprète de "Claire", ou plus récemment de Sean O Hagan) ou celle du méconnu Pete Aves. Archi perle.

Oxana Yablonski - M-la-Music – avril 2005



'Des lendemains', 1er album d'Orwell, a ouvert les portes d'une carrière internationale d'est en ouest, avec en point d'orgue une dizaine de concerts en Amérique du Nord. Voici les cinq Nancéiens de retour avec un nouvel opus, 'l'archipel' composé de 12 îles, 12 titres mélodiques chantés en français ou en anglais, aux arrangements ciselés par des orfèvres de la pop (mixé par Yann Arnaud : Syd Matters, Air...). L'album ouvre sur 'in your playground' un morceau entraînant que ne renierait pas Sean O'Hagan et ses High Llamas (avec l'usage d'orgues / piano et d'un trombone), pour remonter plus aux sources, il faudrait parler de l'influence des Beach Boys. Une filiation que l'on retrouve avec un instrumental 'interruption' qui sépare l'album, sur un côté plus mélancolique (comme une seconde face d'un vinyle).
Goûtez à l'atmosphère enjouée de 'l'archipel' pour des lendemains plus optimistes que l'écrivain Orwell.

Jean-Marc - Le Zata – mai 2005


Orwell prend l’air.
Depuis huit ans, Orwell ne dévie pas de son axe : une pop lustrée d'harmonies sixties pour planches à surf anglaises (choeurs en haut des vagues et rythmique au taquet). Le désormais quintet nancéien n'a cessé de chanter ses Beaux Lendemains de maxis en albums, d'hommages à Jeanne Moreau en compilations pour le Japon. Lauréat 2003 du Fair, qui sponsorise chaque année dix groupes français, il a effectué la même année sa première tournée hors des frontières, de l'Angleterre à l'Allemagne en passant par le Canada, les Etats-Unis et le Japon. Sans remporter encore le succès d'Air, le groupe de Jérôme Didelot lui a emprunté son ingénieur du son pour son deuxième album, l'Archipel. Paroles en français et en anglais, c'est ainsi qu'il se présentera ce soir à Paris. Se partageant le plateau avec le groupe Blanc, nouvelle signature de la maison EMI, Orwell ne coupera pas à la tradition de l'invité surprise. On peut dire qu'il ne s'agit pas de James Warren, chanteur des Korgis, venu prêter main-forte sur l'Archipel.

Ludovic Perrin – Libération - juin 2005



Chez Orwell (le groupe, pas l'écrivain), le mot « éphémère » rime avec
"sécuritaire" (dans l'excellent De l'autre côté). Il manquait à la pop
française un successeur aux Innocents ou, dans un univers proche, à
l'Affaire Louis Trio période Mobilis in mobile (1993). Tout le monde
-dans le rock français- se bat pour la case "successeurs de Noir
Désir" mais, bizarrement, personne pour celle d'admirateur fou des
Beatles...
C'est chose faite depuis la parution de L'archipel, second album du
quintette nancéien Orwell. Même avec quatre titres en anglais (souvent
très bons, comme Everywhere) et un instrumental, le menu francophone demeure assez copieux pour affirmer que cela fait bien longtemps que l'on n'avait pas entendu cette qualité de textes sur cette qualité de musiques : belles mélodies, superbes harmonies vocales et
instrumentales. Orwell se promène, ainsi, à travers les cruautés de la
vie amoureuse (Mon adversaire), les métaphores marines (De l'autre
côté), les jeux sur les verbes (Les avancées) et même dans le sillon
du disque (Le monorail).
Toujours avec cette subtilité et cette grâce qui font les grands
albums. De la pop de haut lignage.

Jean-Claude Demari – Chorus –juin 2005

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orwell Nancy, France

Orwell lead by Jérôme Didelot attracted high praise in 2009 with their first UK release ‘Le génie humain’ with glowing reviews in Mojo, The Sunday Times, and The Express to name a few. Quite an achievement for an album sung almost exclusively in French and a reflection of Didelot’s immense talent for crafting that sophisticated intellectualized pop paralleled by the likes of the High Llamas. ... more

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