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Parcelle brillante (2020)

by Orwell

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1.
Dérivation 04:15
2.
Jamais assez Jamais assez De sons, de cordes, de clameurs Mon envie ne s’en va pas Ma faim n’en finit pas Jamais assez Éternellement grisé(e) Une dernière première fois Avant de remettre ça Jamais assez De flux, de rayons, de chaleur Traversé(e) par tant de voix Qui parlent à d’autres que moi Jamais assez Durablement remonté(e) Même renversé(e) plusieurs fois Je me plais dans cet endroit Jamais assez De goûts, de parfums, de saveurs Mon envie ne s’en va pas Ma faim n’en finit pas Jamais assez Perpétuellement assoiffé(e) Je vais là où je n’attends rien Où se perdent les destins Jamais assez, jamais assez…
3.
Pourquoi savoir ? Pourquoi savoir ce qui nous attend ? Prédire l’histoire Oublier l’instant Ils t’ont dit : “pars” Je te dis, reste ici Dans le brouillard Se cache l’éclaircie Quel chemin prendrons-nous demain ? Ni sciences, ni croyances ne remplaceront la chance Pourquoi savoir ce qui nous attend ? Prédire le noir quand subsiste le blanc Pourquoi savoir ? Aujourd’hui tout va bien Le grand nulle part n’est jamais très loin Quel chemin prendrons-nous demain ? Ni sciences, ni croyances ne remplaceront la chance
4.
Les mains de Bianca Les mains de Bianca me tendent Un piège habile Les mains de Bianca me rendent Trop servile Sans bouche ni voix et pourtant Volubiles Les mains de Bianca s’élancent, Dansent et vivent Bianca n’inspire que l’effroi Suis-je le seul à entendre sa voix ? Celle qu’elle n’a pas... Les mains de Bianca me touchent Me fascinent Peut-être sont-elles douces Je l’imagine Les mains de Bianca me poussent M’assassinent Les mains de Bianca repoussent Pourtant elles m’attirent Bianca n’inspire que l’effroi Suis-je le seul à voir cet autre visage D’ange trop sage ?
5.
Les ondes 04:18
Les ondes Au lieu des rumeurs Je veux des humeurs Faire taire les peurs Dans l’écho-doppler Assez de frissons Je veux la rémission Assez de tensions Dans les transmissions Au lieu des antennes Je veux des voix humaines Moins d’odes légères Dans les courants d’air Assez de raisons De perdre la raison Trop de sensations Pour qui fuit l’action   Quand les ondes abondent, inondent nos vies jusqu’à la tombe Quelles voix comptent ? Celles qui grondent ou celles qui s’estompent ? Quand les ondes abondent, inondent nos vies jusqu’à la tombe Quelles voix comptent ? Celles qui racontent ou celles qui ne peuvent plus rendre compte ? Noyées dans les ondes…   Au lieu des ampères Je veux de la matière Moins de courts éclairs Dans mon atmosphère Assez de parcelles Où est la passerelle ? Assez de dentelle Je veux l’essentiel
6.
Lone 04:29
Lone Je ne suis rien d’autre qu’un moins que rien Aux yeux des miens, un vaurien Jamais on ne me dit “viens”, que c’est beau, que c’est bien Jamais on ne me tend une main D’humain Tout seul et sans phare Je vis dans le noir Moins seul dès ce soir On m’attend quelque part C’est là, dans le bois, Que se trouve ma voie Une famille, un endroit Des enfants comme moi Qu’on ne regarde pas Qu’on redoute d’avoir en face   Menace...
7.
Rien ne pourra me rendre sage J’ai dansé la nuit pour défier l’ennui J’ai dormi sur le sable J’ai brûlé mes jours pour égayer vos vies Pour entrevoir l’imprenable Quelle vie… Quel prix… Rien ne me retient au rivage Rien ne pourra me rendre sage J’ai gravi des murs traversés de fissures J’ai couru sur la glace J’ai enchaîné les mues sans soigner mes blessures Chaque fois laissant ma place Quelle vie… Quel prix… Rien ne me retient au rivage Rien ne pourra me rendre sage Pas même ce visage que je croise partout dans mes voyages
8.
Immature Tout ce que tu sais Ce n’est pas assez Pour faire de toi Un amant adroit Un homme entier Une moitié Tout ce que tu vois Ne fait pas de toi Un autre roi Enfant sans devoirs La connaissance n’a plus d’importance Savant immature Absent par nature Tout ce que tu crées Des mondes plus dorés, plus colorés Ne déçoit jamais Ta belle aisance Est une offense Tout ce que tu es Souvent fait qu’on te hait  Qu’on te méprise Autant qu’on t’admire La connaissance n’a plus d’importance
9.
L’être en toi Égaré dans les gares, je traîne Jamais les trains ne m’emmènent Loin des quais, sur les plaines J’attends que l’envie reprenne vie À moins que l’étincelle Dans ton œil soit mon sel C’est ici que tout commence L’être en toi fait naître en moi le sens Souviens-toi de son essence, l’être en toi fait naître en moi le sens Attiré par les torts, je peine À retrouver la raison, consolider ma maison J’apprends pour oublier tôt ou tard À moins que l’étincelle Dans ton œil soit mon sel
10.
Parcelle brillante Celui qu’on brise, celui qu’on méprise Celui qu’on abandonne à ses crises, à son sort, Pourrait devenir celui qui s’en sort Celui qu’on brime, celui qu’on opprime Qu’on laisse au fond d’une mine sans lumière, sans estime Sera peut-être celui... qui nous illumine Celui qu’on blesse, celui qu’on oppresse Celui qu’on juge inutile, encombrant, qu’on délaisse Sera peut-être celui qui nous apaise Ailleurs... Celui qu’on casse, celui qu’on déplace Devant lequel on passe, on trace, en restant de glace Sera peut-être celui qui nous soulage Celui qu’on oublie, celui qu’on décote    Celui qu’on néglige, qu’on laisse au pas de la porte Sera peut-être celui qui apporte l’antidote Ailleurs
11.
Dors encore 03:26
Dors encore Dors encore Le jour peut attendre Je sais combien l’aube est froide À quel point la ville est sourde Quand on crie Depuis ici Pleure encore D’ici rien ne sort Les maux n’ont pas toujours tort Et je n’ai pas toujours les mots Pour te dire Qu’il y a pire…
12.
A Long day I feel my day, I blag my way I long for the unknown I’m a modern day’s fool You play the game, you play it fair Spot cracks on the wall I would always root for you We’re living a long day Didn’t realize it We’re living our longest day there We’re playing a short game Riskier than planned No matter what I said You saved the day Did we speak? Did we think? Balancing the books Trying on our new suits Game is on Time is up You’ve figured it all Can I tag along this time? 

about

Orwell, projet sous-estimé et mené depuis le début des années 2000 par le Nancéien Jérôme Didelot, est l’énième illustration que la France est une terre de pop. Il y a chez lui, depuis le début, une démarche d’esthète. Parcelle brillante prolonge cette recherche sonore. Chaque titre regorge de petites trouvailles, de petits détails qui donnent du relief à ces chansons. Un disque truffé de références et clins d’œil. On serait en peine de donner quelques qualificatifs à cet univers singulier. Sunshine pop ? Raffinement exquis ? Un soleil qui brillerait sans brûler la peau. [MAGIC RPM]

Ce sixième album reste fidèle à ses fondamentaux de raffinement et de délicatesse. [ROCK’N’FOLK]

« Parcelle brillante » perpétue cette élégance pop à la française qui n’a pas toujours été reconnue à sa juste valeur. Quand on dit élégance, on ne parle pas que de la voix douce et traînante de Jérôme mais aussi de sa science des arrangements pour flûte, violons, violoncelle, marimba et vibraphone qui tissent un monde brillant avec Les ondes en guise de Dérivation car on n’en a Jamais assez (avec Armelle Pioline). [LE MAD-LE SOIR]

Tout est là pour rivaliser avec les plus grands mélodistes de l’Hexagone. [NICE MATIN]

Dans des vapeurs pop, qu’il est plaisant de se balader dans cette étendue éclairée par les mélodies délicates, presque susurrées. Et à la nuit tombante “Dors encore” referme tendrement la grille de cette belle parcelle. [LONGUEUR D’ONDES]

Avec « Parcelle brillante », septième album du groupe, la palette musicale est toujours aussi riche mais s’échappe vers des horizons nouveaux. [LE TELEGRAMME]

Le perfectionnisme du groupe est incontestable et en fait un précieux ambassadeur d'une pop à la française. [MAGAZINE FRANCOFANS]

Cette collection de chansons bien écrites et pertinentes est un joli voyage dans une pop indie cotonneuse et délicate. [MUSIC IN BELGIUM]

Une dizaine de chansons aux lignes mélodiques éclatantes se succèdent ensuite, toutes servies par une production minutieuse, mettant en valeur chaque détail d’une orchestration raffinée. [FANFARE POP]

Un pré carré bien délimité dans un univers musical sagement gardé par un artisan mélodiste hors pair, le tout produit avec une classe infinie, un grand disque de pop à la française dans la lignée d’un « Cannibale » de Dalcan, avec des arrangements merveilleux qui n’auraient pas déplu à Sean O’ Hagan. Raffiné et Beau, Tendre et Fragile, un grand album de 2020. [L’INDEPEN-DANCE]

« Parcelle Brillante » s’impose presque immédiatement comme une pièce maîtresse de la pop musique française. Fascinant vaisseau musical survolant les plus beaux paysages mélodiques qui soient – de Brian Wilson à Divine Comedy – sans craindre des embardées plus étranges. [INDIEPOPROCK]

On retrouve dans ce disque une musique où tout est soigné : l’écriture, le sens mélodique, les arrangements, les textes (chantés en français) et la production. Car si ce Parcelle Brillante est comme un long fil pop tendu, ce n’est pas un long fleuve tranquille. Jérôme Didelot a un peu plus d’ambition ! [FROGGY’S DELIGHT ]

On retrouve tout ce qui nous rend Orwell si précieux : cette pop fine et légère aux refrains entêtants, consciente de son glorieux passé et ne se coupant pas de son histoire, avec toujours cette maniaquerie d’artisan aimant faire resplendir ses chansonnettes. [POP NEWS]

Dopotutto è chiaro fin dalle note iniziali del malinconico strumentale “Dérivation” che anche questo nuovo album degli Orwell usa le strategie del pop per conquistare la mente e non il corpo. Sarà eufemistico e visionario, ma Jérôme Didelot conosce bene non solo l’arte delle sette note, ma anche quella del canto, ed è infatti un solo brivido di voci in sincrono alla maniera dei Beach Boys (“Dors Encore”) l’ultimo tassello di questo raffinato pop retrofuturista. [ONDAROCK]

paru le 24 avril 2020

credits

released April 24, 2020

This album is dedicated to the memory of Pierre Didelot

Recorded by Ben Cahen and Yann Arnaud
Mixed by Yann Arnaud
Mastered by Chab
Artwork by Paul Filippi

(c) (p) 2020 - Europop 2000 / All rights reserved

Words, music and arrangements : Jérôme Didelot
Except "A Long Day", words by Julien Lonchamp, music by Jérôme Didelot
Except "Dérivation", arrangements by Thierry Bellia, Yann Arnaud and Jérôme Didelot
"Les mains de Bianca" and "Les ondes", arrangements by Thierry Bellia and Jérôme Didelot
"Pourquoi savoir ?" and "Lone", arrangements Alexandre Longo and Jérôme Didelot

Jérôme Didelot : voice, guitar, piano, bass backing vocals
Jacques Tellitocci : vibraphone, marimba, percussion, backing vocals
Renaldo Greco : flute, piano, backing vocals
Emmanuel Harang : bass, contrabass
Régis Nesti : drums
Sarah Tanguy : cello
Mathilde Legée : violins
 
Alexandre Longo : piano, keyboards on "Dérivation", "Pourquoi savoir ?", "Lone" and "Rien ne pourra me rendre sage"
Thierry Bellia : electric guitar, programmation on "Dérivation", "Les mains de Bianca" and "Les ondes"
Sébastien Fetet :12 strings guitar on "Pourquoi savoir ?"
Alexandre Rabin : trombone on "Rien ne pourra me rendre sage"
Vincent Mougel : backing vocals on "Parcelle brillante"
Antoine Arlot : saxophone on "Jamais assez" et "Les mains de Bianca"
Armelle Pioline : vocals on "Jamais assez" 
Sugar Me : vocals on "Immature"
Julien Lonchamp : backing vocals on "A Long Day"
Élise Frisoni : backing vocals on "Jamais assez"
Jules Didelot : spoken voice on "Lone""

Thanks to Noël Sturgeon for letting us use her father’s inspiration for the songs of this album
www.theodoresturgeontrust.com
Lone contains an excerpt of the novel "More Than Human" by Theodore Sturgeon. 
© Éditions J’ai lu, for the translation by Michel Chrestien. 
Thanks to Pierre-Paul Durastanti and Thibaud Eliroff
By courtesy of Noël Sturgeon

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orwell Nancy, France

Orwell lead by Jérôme Didelot attracted high praise in 2009 with their first UK release ‘Le génie humain’ with glowing reviews in Mojo, The Sunday Times, and The Express to name a few. Quite an achievement for an album sung almost exclusively in French and a reflection of Didelot’s immense talent for crafting that sophisticated intellectualized pop paralleled by the likes of the High Llamas. ... more

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