1. |
Au-dessus de moi
03:37
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Je l’ai vécu cent fois
Mais je reste sans voix à chaque fois
Délaisser de sang froid
Ou se replier sur soi, triste choix
Il n’est pas facile de laisser derrière
Tout ce qu’on a
Les plaines fertiles peuvent brûler
On les retrouvera
Au-dessus de moi le monde a ses lois
Je l’ai vécu cent fois
Mais j’érige sans y croire des ponts de paille
En nomade sans lois
J’envisage un paysage loin de moi
Car si tout se gâte
Dans cet empire
On le saura
Les portes des villes
Peuvent se fermer
On les enfoncera
Au-dessus de moi le monde s’éloigne
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2. |
Tout entier
03:32
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J’ai su qu’il n’y aurait pas d’autre fois
Que la chance était passée
Que se refermait l’espace
Où l’on se livrait tout entier
Il est fini le temps des combats
Des conquêtes, des chantiers
Lorsqu’on n’a plus rien dans les bras
Il faut pouvoir tout lâcher
On regarde autour de soi
On se dit que le jardin a changé
Que le vieux saule n’est plus là
Et que l’herbe a trop poussé
Il est fini le temps des cascades
Des rafales, des cavales
Lorsqu’on n’a plus rien dans les bras
Il faut savoir tout lâcher
Et soudain je n’ai plus froid
Car la lumière est entrée
Peut-être à moitié sourd et las
Mais de nouveau tout entier
Recommence le temps des trouvailles
Des conquêtes, des pionniers
Même vidé de ses entrailles
Il faut pouvoir continuer
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3. |
Elémentaire
03:09
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Quel est ce courant qui m’entraîne ?
Une lame de fond qui m’éloigne du sommet
C’est un autre qu’on aide
Qu’on hisse, qu’on lève
Quelle est cette route qui s’arrête ?
Un chemin de traverse qui en tout sens me dessert
C’est un autre qu’on sème
Qu’on laisse à la traîne
Elémentaire, patriote sans frontières
Toujours dans mon élément sur terre
Quelle est cette guerre qui me guette ?
J’ai vendu mes armes, rendu mon âme en paix
C’est un autre qu’on perd
Et puis qu’on enterre
Quel est ce discours qui s’élève ?
Mon proche voisin n’a rien d’un congénère
C’est un autre qu’on blesse
Puis que l’on fait taire
Elémentaire, déserteur populaire
Jamais dans mon élément sur terre
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4. |
Le bon endroit
03:50
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J’ouvre un œil et déjà je suis roi
Je peux lever la voix, montrer la voie
J’en ai le droit
Dès le premier pas je vais tout droit
Et rien n’entravera mon bel envoi
Une porte, une loi
Je ne connais que le bon endroit
A l’envers le décor est trop incolore
Pour vous et moi
Libre à moi de libérer le soir
Je peux rompre le sort qui nous endort
Lever le voile
Cent flammes devant moi
Ne m’éblouiraient pas
Cent bras autour de moi
Ne me contiendraient pas
Du hasard je ne sais que la chance
Et jamais l’infortune n’aura de sens
Sous cette lune
Qu’elle éclaire ce qui sera ma rampe
Et lorsque je m’élance, les étoiles dansent
La foule se mélange
Cent flammes devant moi
Ne m’éblouiraient pas
Cent bras autour de moi
Ne me contiendraient pas
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5. |
Septembre
03:27
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Cette fois c’est dit
Fini le temps du silence
Adieu le gris
Adieu le camp de l’absence
Cette fois c’est dit
Ces pages n’ont plus de sens
Adieu les plis
Les marges sans importance
Sans plus attendre
Laissons-nous porter par le vent
Le parfum de septembre
Est celui du commencement
Cette nuit plus de peine
Cette nuit plus de gêne
Toutes les rues nous appartiennent
Nous pouvons même
Vider les fontaines
Sans indécence
Déshabillons nos sens
Il n’y a plus de distance
De la norme
Aux différences
Cette nuit plus de peine
Cette nuit plus de gêne
Toutes les rues nous appartiennent
Nous pouvons même
Vider les fontaines
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6. |
Plus l'infini
03:34
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7. |
J'ai tout oublié
03:17
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J’ai tout oublié
Ce qu’on m’a dit, ce qu’on m’a fait
Une face effacée
Pas plus de faille que de médaille
Aucun revers
Les yeux lavés
J’ai tout oublié
Le sens des armes
Le goût des larmes
Trop de choix désarment
Et certaines armes ne laissent pas le choix
Même sans mémoire certains souvenirs survivent
Gommés de l’histoire, on sait les retenir
Au fond de soi
Un son, une voix
J’ai tout oublié
Ce qu’on m’a pris, ce qu’on m’a donné
Des coups, des trophées
Et le dégoût des choses humaines
L’a emporté sur le passé
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8. |
Sun Holiday
02:37
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Coming all the way
Looking up at a million skies
Once again, just to see the sunrise
If you understand this
Follow me we’re leaving
On the news today
Stop and stare, can’t believe your own eyes
Looking up for the sun in the sky
Tell me: can you see it?
Follow me we’re leaving
For a trip across the Milky Way
Off, before we see the skies turn grey
Lovely day today
Sun is up, feels like it’s gonna stay
Don’t you know this could be the last day?
If you understand this
Follow me we’re leaving
For a trip across the Milky Way
Off, to meet the sun on holidays
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9. |
Le génie humain
03:59
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Perdu d’avance
Les limites progressent
Un jour commence
L’aube arrive à son terme
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10. |
Sans précédent
03:21
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C’est sans précédent
Rien n’est comme avant
Ce qui a compté plus tôt
Nous divise au levant
Ce qui m’importait alors
Ne m’apporte plus
De sens, de flux
De patience
Jour après jour
Je me construis
Tour après tour
Tu m’élèves
C’est sans précédent
Tout est mieux qu’avant
Ce qui me glaçait hier
Me réchauffe à présent
Ce qui me semblait de fer
Est de velours depuis
Que tu es ici
Maintenant
Jour après jour
Tu me remplis
Coupe après coupe
Je m’affine
C’est sans précédent
Cet éclair, cet élan
Jadis dissident
Aujourd’hui partisan
De l’envie, du mouvement
De l’allant
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11. |
De ce monde
04:33
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Pâle, innocent, blanc comme le ciel
Il n’attend rien du soleil
Seul, inventant des villes nouvelles
Des attractions moins terrestres
L’heure tourne pourtant les aiguilles s’arrêtent
Il court mais le décor est immobile
Pour lui rien ne défile
De ce monde, en est-il ?
Las, indolent, privé de ciel
Il n’attend rien du sommeil
Comme l’erreur paraît exemplaire
Comme la foule semble déserte
L’heure tourne pourtant les aiguilles s’arrêtent
Il court mais le décor est immobile
Ici, rien n’est utile
Ni le sens, ni les signes
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12. |
Slow Down
04:43
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Hearing your voice again
After so many years
It feels like you’re home again
Ready for a new stage
Feeling your breath again
Into this room
As if you’d never left
Until you take a next step
Ooh, why don’t you sleep ?
Something in the way you run
Tells me you’re right
When you slow down
Ooh, why don’t you come out ?
Something in the way you hide
Tells me you’re wrong
When you’re alone
So this is the time
Tomorrow you’ll leave again
For another town
Seeing you pack your bag
Is freezing the past
Shadows will never laugh
In the dimness of this house
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orwell Nancy, France
Orwell lead by Jérôme Didelot attracted high praise in 2009 with their first UK release ‘Le génie humain’ with glowing reviews in Mojo, The Sunday Times, and The Express to name a few. Quite an achievement for an album sung almost exclusively in French and a reflection of Didelot’s immense talent for crafting that sophisticated intellectualized pop paralleled by the likes of the High Llamas. ... more
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